
- Auto-édition
- Sortie le 1 juillet 2025
- 276 pages
- Thriller, suspense, aventure
Synopsis : Quand les médecins annoncent que son fils n’a plus que trente jours à vivre, Dolores refuse d’assister à l’agonie programmée. Une nuit, elle choisit l’impossible : fuir avec Jake pour lui offrir un dernier voyage autour du monde. Commence alors une fuite où chaque minute vole un peu d’avenir : routes désertes, refuges improvisés, inconnus capables de tendre une main… ou de refermer le piège. Un voyage contre la peur, contre le temps, et pour tout ce qu’une mère refuse de perdre.
Mon avis : Il y a des lectures qui arrivent au bon moment, Plus vite que la peur fait partie de celles-là.
Dès les premières pages, j’ai été happée : l’écriture est fluide, singulière, presque vibrante. On sent la course, l’urgence, le danger mais aussi cette émotion jamais loin. Ce roman c’est un thriller en cavale, oui… mais c’est surtout une histoire profondément humaine. Et c’est là que ça m’a touchée plus fort que prévu.
Dolores, la mère, m’a bouleversée. Je me suis retrouvée dans sa manière de tenir debout pour son fils, d’afficher de la force quand tout se fissure à l’intérieur. J’ai moi-même affronté la maladie de mon enfant. Je connais cette peur là, cette fatigue-là, ce courage qu’on puise on ne sait où. Nos histoires ne sont pas les mêmes, mais quelque chose en elle a fait écho à la mienne, à ma fille, à mon parcours. Ce roman n’a donc pas été une lecture neutre pour moi. C’était intime, parfois remuant, mais d’une justesse incroyable.
A ses côtés, Paul, pilote cabossé, taciturne, solide, devient un vrai pilier pour Dolores. Au fil de la route (et du ciel), leur relation se transforme : méfiance, tension puis confiance. Un arc subtil, crédible, qui donne un cœur supplémentaire à tout l’aventure. Un duo qui fonctionne à merveille.
Et puis arrive André. Impossible de ne pas le mentionner. Un ami de Paul, toujours dans les embrouilles, un brin parano, connecté à « du monde », capable de dégoter des solutions improbables. Drôle, un peu diva, incontrôlable mais terriblement attachant, il apporte un souffle comique inattendu au milieu du chaos.
Enfin, Jack, ce petit garçon tellement courageux, tellement lucide pour son âge. On ne peut que s’y attacher. Sa fragilité, son humour discret, sa façon de s’accrocher à la vie… Il apporte une émotion supplémentaire à tout le roman. C’est pour lui qu’on retient son souffle du début à la fin.
Ajoutez à ça une agente du FBI glaciale en mode hyène en chasse, un chien de 105kg qui volerait presque la vedette à tout le monde et un rythme qui ne lâche jamais.
Et honnêtement? Pour un roman auto-édité, c’est bluffant. Structure, tension, émotion, personnages : l’auteur a tout porté seul et le résultat est remarquable!
En conclusion : un thriller haletant, humain, rempli de personnages qu’on n’oublie pas. Une cavale qui remue. Et pour moi, une lecture qui a réveillé des souvenirs, mais aussi quelque chose de doux et de vrai. Un roman qui se vit plus qu’il ne se lit.
Un grand merci à C.D. Mont de m’avoir fait confiance en me confiant son roman.
Ma note : 5/5







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